« There’s a bluebird in my heart » écrivait Bukowski quelques années en arrière, la main gauche accompagnée d’un verre de whisky sans glace. Chacun sa manière de remonter les époques. Pour Pasa Omerasevic, ça passe par le shaker. Derrière un blaze intello et une façade bleue pétard, Bluebird fait de l’œil au design américain des années 50 : bois du sol au plafond, luminaires multicolores et aquarium géant, le tout baigné dans une lumière orangée – il faut reconnaître – très sensuelle. Comme l’impression de vivre notre rêve à tous : jouer dans Mad Men. A un détail prêt : Bluebird est plus gin que whisky.